Borne potale

N° de fiche: 450

Description: Ensemble votif: présentoir en forme de niche triangulaire, protégé par une vitre, décoré d'angelots avec statuette, fleurs, vases; présence de supports de bougies à l'intérieur et en dessous, ainsi que d'ex-voto en ardoise de forme elliptique dédiés à Ste Rita et St Antoine; prière imprimée sur papier dans un cadre vitré.

Catégorie: Petit patrimoine sacré > Bornes-potales

Dimensions: H50 XL50

Matériaux: Structure en bois recouverte de zinc, décoration de fabrication artisanale au moyen de matériaux récupérés.

Contexte urbanistique (abords): Ensemble votif accroché au pignon du n° 17 du chemin de la Xhavée et donnant sur le chemin du Roua. Il s'agit d'une petite habitation mitoyenne en grès, typique du bâti existant au centre ancien du village, aux abords de la place de l'Eglise, à proximité de l'ancien lavoir disparu. A cet emplacement s'érigeait autrefois une brasserie détruite par un incendie en 1919.

Visible: Oui

Accessible: Oui

Etat: Moyen

Dégradations: L'ensemble a subi des dégradations dues aux intempéries. Des réparations sommaires ont été réalisées pour en assurer l'étanchéité.

Historique: Cet ensemble votif a été érigé en 1990 par le propriétaire des lieux depuis 75 ans, Mr Robert Godefroid, pour honorer la promesse qu'il s'était faite après un grave accident qui lui a laissé des séquelles. La maison a été construite dans les années 1750-1755.
Le chemin du Roua a été érigé à l'emplacement d'une ancienne brasserie attenante au n° 17 du chemin de la Xhavée - les traces de cette bâtisse sont encore visibles sur le pignon et elle figure sur d'anciennes cartes postales- Elle a été détruite par un incendie le 30/10/1919 et était alimentée en eau par un ruisseau prenant sa source dans les prairies au-delà de la Rue des Fawes vers la Motte. Le nom « roua » désigne un sillon en creux. Il y a toujours une voie de type chemin agricole ou sentier pédestre nommée « roua » reliant le Chemin du Roua et La Motte.
Anecdote : lors de l'incendie, les cloches de l'église ont sonné pour alerter la population, mais comme cette dernière avait été informée que les cloches sonneraient ce jour-là pour régler l'horloge du clocher, personne n'a réalisé qu'on sonnait le tocsin et l'incendie avait pris de l'ampleur ; il était trop tard pour sauver qui que ce soit (d'après Mr Godefroid).

Remarques: 1.6_002

Date de dernière modification de la fiche: 2-9-2020